Peuples racines, peuples autochtones, peuples premiers
Qui sont-ils ?
Les peuples racines stimulent l’imaginaire. Beaucoup d’entre nous se les représentent en pagne, arc à la main au cœur de la jungle dans la « Terra incognita ». Cette image d’Épinal rapportée par les premiers explorateurs soucieux de divertir l’auditoire est souvent accentuée par les reporteurs soucieux de faire grimper l’audimat.
Qu’en est-il vraiment ? Qui sont ces peuples autochtones ?
Peuples autochtones, peuples premiers ou peuples racines ?
Autant de termes pour désigner ces peuples qui nous semblent si lointains et sont pourtant si proches. Il y a une grande polémique entre ethnologues, anthropologue, linguistes et militants des droits de l’homme sur le terme juste à adopter. Le seul consensus est de bannir le terme de peuples primitifs ou même de « sauvages » encore utilisé il y a quelques années.
Chez Serenji Travel, nous utilisons principalement le terme de peuples racines, car nous considérons tous faire partie du même arbre.
Peuples autochtones, peuples premiers ou peuples racines ?
Autant de termes pour désigner ces peuples qui nous semblent si lointains et sont pourtant si proches. Il y a une grande polémique entre ethnologues, anthropologue, linguistes et militants des droits de l’homme sur le terme juste à adopter. Le seul consensus est de bannir le terme de peuples primitifs ou même de « sauvages » encore utilisé il y a quelques années.
Chez Serenji Travel, nous utilisons principalement le terme de peuples racines, car nous considérons tous faire partie du même arbre.
Qu’est-ce qui définit les peuples racines ?
Selon la définition de l’ICRA : « Les peuples autochtones sont les descendants des premiers habitants des terres sur lesquelles ils vivent ». Ils représentent aujourd’hui environ 4% de la population mondiale, soit entre 300 et 400 millions de personnes. Un chiffre bien difficile à déterminer dans le brassage culturel et ethnique des humains au 21ème siècle.
Selon Claude Levi Strauss, les peuples premiers se caractérisent principalement par l’absence d’écriture. Pour d’autres ethnologues, ce sont des peuples qui ont évolué en dehors de la civilisation industrielle.
Pour nous, chez Serenji Travel, les peuples racines sont pour certains des amis que nous aimons à retrouver. Et dans l’ensemble, des femmes et des hommes qui méritent davantage d’écoute et de reconnaissance.
Où vivent les peuples premiers ?
Nous serions tentés de dire : un peu partout sur la planète. En effet les quelques 6000 peuples autochtones recensés se trouvent aussi bien en Norvège que dans la forêt Amazonienne.
Les peuples racines les plus isolés et qui ont pu garder leur mode de vie séculaire vivent principalement en Amérique du sud, sur les îles du pacifique et d’Indonésie, et sur le continent africain.
Où vivent les peuples premiers ?
Nous serions tentés de dire : un peu partout sur la planète. En effet les quelques 6000 peuples autochtones recensés se trouvent aussi bien en Norvège que dans la forêt Amazonienne.
Les peuples racines les plus isolés et qui ont pu garder leur mode de vie séculaire vivent principalement en Amérique du sud, sur les îles du pacifique et d’Indonésie, et sur le continent africain.
Comment vivent les peuples racines ?
Chaque peuple a son mode de vie. Cependant nous retrouvons deux caractéristiques communes à la grande majorité des peuples racines.
La première est le lien intime qu’ils entretiennent avec la nature. Les peuples racines ont conservé un respect de leur environnement dont ils sont dépendants. Certains diront que les peuples de la jungle sont les derniers gardiens de la forêt.
La deuxième, qui découle de la première, sont les croyances animistes. Nombreux sont les peuples racines qui croient en les esprits de la nature. Ainsi les sages et les shamans assurent le lien subtile entre les humains, les esprits et la nature afin de préserver l’harmonie.
L’animisme garde une place privilégiée même au sein des communautés converties à l’une des religions monothéistes. Elles subsistent dans des formes de syncrétisme parfois surprenantes.
Comment vivent les peuples racines ?
Chaque peuple a son mode de vie. Cependant nous retrouvons deux caractéristiques communes à la grande majorité des peuples racines.
La première est le lien intime qu’ils entretiennent avec la nature. Les peuples racines ont conservé un respect de leur environnement dont ils sont dépendants. Certains diront que les peuples de la jungle sont les derniers gardiens de la forêt.
La deuxième, qui découle de la première, sont les croyances animistes. Nombreux sont les peuples racines qui croient en les esprits de la nature. Ainsi les sages et les shamans assurent le lien subtile entre les humains, les esprits et la nature afin de préserver l’harmonie.
L’animisme garde une place privilégiée même au sein des communautés converties à l’une des religions monothéistes. Elles subsistent dans des formes de syncrétisme parfois surprenantes.
Les populations autochtones vivent-elles encore de chasse, de pêche et de cueillette ?
La plupart des peuples racines connaissent l’agriculture. Également un grand nombre pratique l’échange et le troc avec d’autres communautés. Ce ne sont pas des peuples qui vivent encore au temps de Cro-Magnon, mais bel et bien des peuples qui ont évolués différemment. Par exemple on sait que beaucoup, notamment dans le Pacifique, ont connu la navigation avant de se sédentariser et de s’adapter à leur nouvel environnement.
Certains peuples autochtones vivent encore principalement de chasse, de pêche et de cueillette. Comme Claude Levi Strauss le dit si bien, ils ne passent pas leur temps à essayer de ne pas mourir de faim mais « ce sont en réalité des peuples […] qui vivent dans l’abondance. »
D’après les ethnologues Bernard Arcan et Claude Levi Strauss, pour ne citer qu’eux, certains peuples passent en moyenne moins de 3 heures par jour à collecter leur nourriture. Le reste du temps est consacré entre autres aux activités sociales, à l’éducation des enfants et au repos.
Les populations autochtones vivent-elles encore de chasse, de pêche et de cueillette ?
La plupart des peuples racines connaissent l’agriculture. Également un grand nombre pratique l’échange et le troc avec d’autres communautés. Ce ne sont pas des peuples qui vivent encore au temps de Cro-Magnon, mais bel et bien des peuples qui ont évolués différemment. Par exemple on sait que beaucoup, notamment dans le Pacifique, ont connu la navigation avant de se sédentariser et de s’adapter à leur nouvel environnement.
Certains peuples autochtones vivent encore principalement de chasse, de pêche et de cueillette. Comme Claude Levi Strauss le dit si bien, ils ne passent pas leur temps à essayer de ne pas mourir de faim mais « ce sont en réalité des peuples […] qui vivent dans l’abondance. »
D’après les ethnologues Bernard Arcan et Claude Levi Strauss, pour ne citer qu’eux, certains peuples passent en moyenne moins de 3 heures par jour à collecter leur nourriture. Le reste du temps est consacré entre autres aux activités sociales, à l’éducation des enfants et au repos.
Pourquoi certains peuples racines sont menacés de disparaître ?
Il y a plusieurs grands fléaux qui ont menacé et menacent toujours les peuples racines. Le premier est la disparition des personnes qui commence lors de l’arrivée de maladies apportées par les premiers visiteurs. Elle continue parfois par les guerres ou l’extermination pure et simple de la population.
S’en suit la disparition des modes de vie traditionnels au profit des modes de vie occidentaux. Mais aussi la disparition des croyances encouragée par les missions religieuses et l’accès aux nouvelles technologies.
Les acteurs dont l’impact est le plus conséquent sont les États qui partagent leurs territoires avec les peuples racines. Mais aussi les sociétés d’exploitation minières et forestières qui prélèvent les ressources naturelles sur leurs milieux de vie. Finalement le tourisme voyeur et non planifié a eu quelques impacts sociaux dans certaines communautés.
Nous réserverons un article plus détaillé consacré spécifiquement aux menaces que subissent les populations autochtones.
Que souhaitent les peuples autochtones ?
Le mieux reste encore de leur demander et de les écouter.
Pour aller plus loin :
Arcand, Bernard (2019) Les Cuivas: Une ethnographie où il sera question de hamacs et de gentillesse, de Namoum, Colombe et Pic, de manguiers, de capybaras et de yopo, d’eau sèche … et les femmes (Mémoire des Amériques), Lux Canada
Delsahut, Fabrice (2007) Peuples Premiers : Aux sources de l’Autre, Timée-Editions
Martin, Nastassja (2016) Les âmes sauvages. Face à l’Occident, la résistance d’un peuple d’Alaska, Paris : La Découverte
Rahmani, Sabah (2019), Paroles des peuples racines: Plaidoyer pour la terre, Actes Sud
Van Ingen, Frederika (2020) Ce que les peuples racines ont à nous dire: De la santé des hommes et de santé du monde, Les Liens Qui Libèrent
Respect à vous Messieurs de nous partager vos expériences humaines si enrichissantes et indispensables au souvenir de nos origines et de notre appartenance à la même Mère : la Terre 👍