Tourisme durable

De l’écotourisme au voyage solidaire

Depuis 2009 et nos premières missions de recherche de développement durable dans le secteur du tourisme, nous avons croisé quelques personnes au grand cœur et de nombreux acteurs aux beaux discours. Nous avons vu quelques projets réussir et d’autres échouer. Mais avant tout, nous avons naturellement construit notre conviction qu’il n’est plus possible de penser développement sans respecter les personnes, la nature et l’économie.

Alexis, notre co-fondateur, a eu la chance d’étudier en profondeur les théories du tourisme durable lors de son master en gestion du tourisme et développement durable à Londres. Mais aussi sur le terrain lors de ses missions de recherche en Inde, à Chypre et en Thaïlande. Il vous explique tout :

Pont sur rivière

De quoi parle-t-on ?

Pour beaucoup d’entre nous, lorsque l’on pense au développement durable, c’est d’abord vers l’écologie et la nature que l’esprit se dirige. On pense au vert, on pense à la protection de l’environnement. Si l’on est dans sa voiture on pense à la pollution ou aux ours blancs sur la banquise. Lors de la préparation du dîner on pense au plastique, aux déchets, à la mer qui devient une poubelle. Lorsque l’on s’intéresse un peu à l’avenir, on pense à la pénurie d’eau potable, au réchauffement climatique ou aux prochaines grandes vagues d’exode climatique.

Pourtant, le développement durable repose sur une vision positive et constructive, et non des conséquences graves et négatives. D’autre part la dégradation de la nature est la conséquence d’actions qui ne respectent pas l’équilibre économique et sociale. La réussite d’une politique de développement durable ne peut se faire qu’en prenant en compte ces aspects. Voici quelques définitions simples et intelligibles qui vous permettront de mieux appréhender la philosophie et les enjeux qui se cachent derrière des termes trop souvent utilisés à mauvais escients.

L’écologie est la science des relations des organismes avec le monde environnant. En d’autres termes, c’est l’étude des rapports entre les individus, l’organisation de leurs activités et l’environnement dans lequel ils interagissent.

Le tourisme durable est une pratique qui consiste à adopter les principes du développement durable dans sa gestion, sa stratégie et ses actions. Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, c’est « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil.»

Le tourisme responsable, c’est la volonté du voyageur, de l’organisateur de voyage et des acteurs associés de respecter les principes du tourisme durable.

L’écotourisme est une branche du tourisme durable. Il a pour vocation la découverte responsable des écosystème en minimisant l’impact sur l’environnement. Il tend à impliquer activement les populations locales et les voyageurs à la préservation des écosystèmes et de la biodiversité. Concrètement, c’est voyager dans la nature sans la perturber et loger dans des petites structures écoresponsables.

Le tourisme solidaire ou voyage solidaire est également une branche du tourisme durable. En complément de l’écotourisme, il repose sur les deux autres piliers que sont le respect des sociétés et de l’économie locale. Les populations locales participent activement à la planification du tourisme et à l’accueil des voyageurs. Les voyageurs et les agences de voyage favorisent l’économie locale et participent financièrement à des projets de développement locaux.

L’écologie est la science des relations des organismes avec le monde environnant. En d’autres termes, c’est l’étude des rapports entre les individus, l’organisation de leurs activités et l’environnement dans lequel ils interagissent.

Le tourisme durable est une pratique qui consiste à adopter les principes du développement durable dans sa gestion, sa stratégie et ses actions. Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, c’est « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil.»

Le tourisme responsable, c’est la volonté du voyageur, de l’organisateur de voyage et des acteurs associés de respecter les principes du tourisme durable.

L’écotourisme est une branche du tourisme durable. Il a pour vocation la découverte responsable des écosystème en minimisant l’impact sur l’environnement. Il tend à impliquer activement les populations locales et les voyageurs à la préservation des écosystèmes et de la biodiversité. Concrètement, c’est voyager dans la nature sans la perturber et loger dans des petites structures écoresponsables.

Le tourisme solidaire ou voyage solidaire est également une branche du tourisme durable. En complément de l’écotourisme, il repose sur les deux autres piliers que sont le respect des sociétés et de l’économie locale. Les populations locales participent activement à la planification du tourisme et à l’accueil des voyageurs. Les voyageurs et les agences de voyage favorisent l’économie locale et participent financièrement à des projets de développement locaux.

Le tourisme équitable est une branche du tourisme solidaire, quoique souvent prise comme son synonyme. Le tourisme équitable s’applique sur les principes du commerce équitable. Il garantit une rémunération juste de la communauté locale et un partage équitable des profits générés par le tourisme. Il repose sur une économie de marché où voyageurs, communautés locales et porteurs de projets s’engagent au respect de chacun.

Le tourisme participatif repose sur la participation des populations locales au développement touristique de leur région. Il encourage la rencontre et l’échange entre les voyageurs et les habitants. Les formes les plus connues de tourisme participatif sont les couchsurfing, le woofing, l’échange d’appartement ou le système d’hôtes dont Airbnb est la plateforme la plus connue. Le tourisme participatif n’adopte pas toujours les préceptes du tourisme durable.

Le tourisme communautaire est mis en place et géré directement par les communautés locales. On le trouve généralement dans des régions en développement. A l’instar du tourisme participatif, le voyageur va être en contact direct avec les habitants qui bénéficient au maximum des retombées financières de l’activité touristique.

Le tourisme équitable est une branche du tourisme solidaire, quoique souvent prise comme son synonyme. Le tourisme équitable s’applique sur les principes du commerce équitable. Il garantit une rémunération juste de la communauté locale et un partage équitable des profits générés par le tourisme. Il repose sur une économie de marché où voyageurs, communautés locales et porteurs de projets s’engagent au respect de chacun.

Le tourisme participatif repose sur la participation des populations locales au développement touristique de leur région. Il encourage la rencontre et l’échange entre les voyageurs et les habitants. Les formes les plus connues de tourisme participatif sont les couchsurfing, le woofing, l’échange d’appartement ou le système d’hôtes dont Airbnb est la plateforme la plus connue. Le tourisme participatif n’adopte pas toujours les préceptes du tourisme durable.

Le tourisme communautaire est mis en place et géré directement par les communautés locales. On le trouve généralement dans des régions en développement. A l’instar du tourisme participatif, le voyageur va être en contact direct avec les habitants qui bénéficient au maximum des retombées financières de l’activité touristique.

Que fait-on chez Serenji ?

Nous considérons qu’il n’est pas suffisant de s’atteler uniquement au tourisme solidaire ou à l’écotourisme. Pour l’équilibre d’aujourd’hui et l’avenir de nos enfants, il est nécessaire de prendre du recul et d’adopter une stratégie d’ensemble. Chez Serenji, le modèle de fonctionnement repose sur les principes de durabilité. Rendez-vous sur la charte Serenji Travel pour découvrir nos actions et engagements.

Le tourisme n’est-il pas une menace pour les peuples ?

Recherches dans le domaine

Les risques existent bel et bien et l’histoire nous en donne de multiples exemples. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les ravages qu’a pu faire le tourisme de masse lors de son expansion dans les années 80, nous vous invitons à lire The Holiday Makers de Jost Krippendorf. Concernant l’impact plus spécifique sur les petites communautés, les recherches de Nelson Graburn vous apporteront un regard critique. Quelques succès sont à retrouver dans les recherches de D. Harisson, D.G. Reid, S. Schipani, E. Zorn et bien d’autres.

Si vous faites vous-même de la recherche dans le tourisme durable et plus spécifiquement le tourisme communautaire, nous serions très heureux d’échanger avec vous. Vous pouvez nous écrire sur la page contact ou nous appeler directement.

Fausse bonne idée

Il est essentiel aujourd’hui de prendre les leçons du passé pour bâtir l’avenir. Pour préserver les peuples, une solution simpliste serait d’imaginer couper tous les liens entre les peuples isolés et nos sociétés dominantes. Sachez que c’est encore le cas pour une petite centaine de tribus à travers le monde. Ces peuples non-contactés comme on les appelle, sont restés en marge jusqu’à aujourd’hui. Nous vous en parlons : ici

Seulement pour la plupart des peuples racines, la réalité est bien différente. Au cours de leur histoire, ces peuples ont été en contact avec des missionnaires, des militaires, des chercheurs, des médecins et puis avec des représentants du gouvernement, des commerçants, des hommes d’affaires…

La disparition progressive des coutumes et traditions

Aujourd’hui les peuples racines subissent de nombreuses pressions des gouvernements des pays sur lesquels se trouvent leurs terres. Dès le plus jeune âge par l’éducation et l’obligation d’envoyer leurs enfants à l’école. L’école est à double tranchant. D’un côté elle permet l’éveil, mais de l’autre elle encourage l’acculturation. Dans beaucoup d’écoles on apprend aux enfants à se détacher des cultures ancestrales de leurs parents pour rentrer dans le moule de la nation. Vous pouvez voir un reportage bouleversant ici :

D’autre part, les territoires des peuples racines sont souvent convoités par les sociétés minières et forestières, donc indirectement par le gouvernement. Nous voyons encore trop souvent des tribus isolées perdre leur territoires au profit de ses compagnies. Les communautés se voient encouragées à travailler sur les chantiers. Petit à petit ils deviennent dépendants et perdent leurs coutumes.

L’accès à l’information et aux nouvelles technologies permet aux peuples racines d’avoir un regard sur le monde. Les jeunes souhaitent adopter les modes venues des États-Unis ou d’ailleurs. L’herbe semble plus verte ailleurs. Il n’est pas rare de voir les nouvelles générations tourner le dos à leurs ancêtres.

Le tourisme comme solution à la préservation des traditions

Au cours des années 80-90 nous avons vu les nombreuses dérives du tourisme de masse. Ce que l’on voit moins, ce sont les bienfaits d’un tourisme planifié et raisonné. Cela passe avant tout par l’étude de la capacité limite d’accueil. Chez Serenji, nous considérons que cette capacité ne dépasse pas 6 voyageurs par mois par communauté. Pour certaines communautés, nous arrivons même à 6 par an. Ainsi le tourisme est pris comme une possibilité de revenu et d’activité complémentaire aux activités quotidiennes.

Ensuite, le temps d’échange est un facteur clé de la réussite. Nous considérons qu’en dessous de 5 jours d’immersion, le voyageur n’est pas considéré comme un hôte et l’échange ne sera que superficiel. Rester au moins 5 jours permet de créer des liens forts et de partager pleinement le quotidien. Les jeunes générations retrouvent alors intérêt et fierté pour leurs pères et leurs traditions. Finalement le gouvernement voit dans ce tourisme non seulement une manne financière, mais aussi une possibilité de communication positive au reste du monde sur la diversité de sa culture et la préservation des traditions.

Qui décide ?

Ce sont bien souvent les peuples racines qui expriment la demande de rencontrer des voyageurs. Certains, comme les Kogi de Colombie, souhaitent rester à l’écart et vivre en autarcie. Il n’y a donc pour nous aucune raison de les encourager à développer le tourisme communautaire. Au sein de certaines communautés, il n’est pas rare de voir une partie des membres vouloir accueillir des voyageurs et une autre partie ne le souhaitant pas. Nous fournissons alors le maximum d’information afin que les décisions soient prisent en pleine conscience des risques et des opportunités.

Dans l’ensemble, les projets que nous développons sont à l’initiative des communautés qui accueillent les voyageurs. Notre seule prise de décision se fait lorsque nous considérons que l’impact du tourisme devient néfaste pour les hôtes. Si aucune solution n’est trouvée avec la communauté alors nous arrêtons la collaboration de notre initiative en douceur. Nous arrêtons progressivement l’activité afin que le manque ne se fasse pas ressentir de manière trop brutale.

L’équilibre

Le tourisme apporte donc ses problèmes comme ses solutions. Il n’y pas de réponse manichéenne à l’impact de nos activités sur les populations locales. Nous sommes en contact avec des communautés souhaitant d’un côté lutter contre la pression du gouvernement et des compagnies minières et forestières et de l’autre préserver leurs us et coutumes et retrouver la fierté de leurs traditions. Ces communautés voient le tourisme comme une solution. A nous de les accompagner pour qu’ensemble, nous ne reproduisions pas les erreurs du passé. Car c’est ensemble, dans notre diversité, que nous trouvons l’équilibre.

Le tourisme comme solution à la préservation des traditions

Au cours des années 80-90 nous avons vu les nombreuses dérives du tourisme de masse. Ce que l’on voit moins, ce sont les bienfaits d’un tourisme planifié et raisonné. Cela passe avant tout par l’étude de la capacité limite d’accueil. Chez Serenji, nous considérons que cette capacité ne dépasse pas 6 voyageurs par mois par communauté. Pour certaines communautés, nous arrivons même à 6 par an. Ainsi le tourisme est pris comme une possibilité de revenu et d’activité complémentaire aux activités quotidiennes.

Ensuite, le temps d’échange est un facteur clé de la réussite. Nous considérons qu’en dessous de 5 jours d’immersion, le voyageur n’est pas considéré comme un hôte et l’échange ne sera que superficiel. Rester au moins 5 jours permet de créer des liens forts et de partager pleinement le quotidien. Les jeunes générations retrouvent alors intérêt et fierté pour leurs pères et leurs traditions. Finalement le gouvernement voit dans ce tourisme non seulement une manne financière, mais aussi une possibilité de communication positive au reste du monde sur la diversité de sa culture et la préservation des traditions.

Qui décide ?

Ce sont bien souvent les peuples racines qui expriment la demande de rencontrer des voyageurs. Certains, comme les Kogi de Colombie, souhaitent rester à l’écart et vivre en autarcie. Il n’y a donc pour nous aucune raison de les encourager à développer le tourisme communautaire. Au sein de certaines communautés, il n’est pas rare de voir une partie des membres vouloir accueillir des voyageurs et une autre partie ne le souhaitant pas. Nous fournissons alors le maximum d’information afin que les décisions soient prisent en pleine conscience des risques et des opportunités.

Dans l’ensemble, les projets que nous développons sont à l’initiative des communautés qui accueillent les voyageurs. Notre seule prise de décision se fait lorsque nous considérons que l’impact du tourisme devient néfaste pour les hôtes. Si aucune solution n’est trouvée avec la communauté alors nous arrêtons la collaboration de notre initiative en douceur. Nous arrêtons progressivement l’activité afin que le manque ne se fasse pas ressentir de manière trop brutale.

L’équilibre

Le tourisme apporte donc ses problèmes comme ses solutions. Il n’y pas de réponse manichéenne à l’impact de nos activités sur les populations locales. Nous sommes en contact avec des communautés souhaitant d’un côté lutter contre la pression du gouvernement et des compagnies minières et forestières et de l’autre préserver leurs us et coutumes et retrouver la fierté de leurs traditions. Ces communautés voient le tourisme comme une solution. A nous de les accompagner pour qu’ensemble, nous ne reproduisions pas les erreurs du passé. Car c’est ensemble, dans notre diversité, que nous trouvons l’équilibre.

C’est comme ça que j’envisage le voyage. Quelle est la prochaine étape ?

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