Qui sommes-nous ? Le portrait indiscret d’Alice Torquet

Alice Torquet, co-créatrice de Serenji Travel, se livre à une série de questions pour certaines indiscrètes. Elle se dévoile ainsi aux voyageurs et aux partenaires de Serenji Travel dans le but d’établir une communication plus transparente et humaine. Le questionnaire est inspiré des travaux de Arthur Aron et All, 1995.

Si tu avais la possibilité d’avoir n’importe qui dans le monde à ta table, qui inviterais-tu à dîner ?

Eric Emmanuel Schmitt. Je ne connais pas toutes ses œuvres, mais il m’inspire beaucoup de bienveillance et ses messages sont forts. Il a cette manière de pointer des choses peu visibles, de jouer avec les à priori. Sa perception de l’humanité me parle et me fait beaucoup de bien aussi dure et triste qu’elle puisse être parfois.

Aimerais-tu être célèbre ? Si oui, de quelle manière ?

Honnêtement, pas vraiment. Je pense que ça m’effraie. La célébrité est un outil efficace pour faire bouger le monde, mais c’est un outil dangereux, pour les autres et pour soi.

Cite trois points que tu penses avoir en commun avec les voyageurs Serenji Travel

  • L’ouverture d’esprit.
  • La conviction que ce sont les moments de vie, de partage et les rencontres qui nous rendent heureux/ses.
  • La capacité à sortir de sa zone de confort pour découvrir les merveilles de notre monde.

Quelle est la chose pour laquelle tu te sens le plus reconnaissante ?

La vie ! Vous me direz que c’est vague, mais je crois que la petite étincelle qui est à l’origine du monde a beaucoup de mérite. Je suis fascinée par cette force qui anime tout ce qui nous entoure, à la fois indestructible et si fragile en même temps. C’est ce qui la rend si précieuse. En tout cas sans elle je ne serais pas là, c’est déjà une bonne raison d’être reconnaissante !

Si tu avais la possibilité d’avoir n’importe qui dans le monde à ta table, qui inviterais-tu à dîner ?

Eric Emmanuel Schmitt. Je ne connais pas toutes ses œuvres, mais il m’inspire beaucoup de bienveillance et ses messages sont forts. Il a cette manière de pointer des choses peu visibles, de jouer avec les à priori. Sa perception de l’humanité me parle et me fait beaucoup de bien aussi dure et triste qu’elle puisse être parfois.

Aimerais-tu être célèbre ? Si oui, de quelle manière ?

Honnêtement, pas vraiment. Je pense que ça m’effraie. La célébrité est un outil efficace pour faire bouger le monde, mais c’est un outil dangereux, pour les autres et pour soi.

Cite trois points que tu penses avoir en commun avec les voyageurs Serenji Travel

  • L’ouverture d’esprit.
  • La conviction que ce sont les moments de vie, de partage et les rencontres qui nous rendent heureux/ses.
  • La capacité à sortir de sa zone de confort pour découvrir les merveilles de notre monde.

Quelle est la chose pour laquelle tu te sens le plus reconnaissante ?

La vie ! Vous me direz que c’est vague, mais je crois que la petite étincelle qui est à l’origine du monde a beaucoup de mérite. Je suis fascinée par cette force qui anime tout ce qui nous entoure, à la fois indestructible et si fragile en même temps. C’est ce qui la rend si précieuse. En tout cas sans elle je ne serais pas là, c’est déjà une bonne raison d’être reconnaissante !

 Quelle serait une « journée parfaite » pour toi ?

Ma journée parfaite serait probablement bourrée d’imprévus. Je partirais vadrouiller quelque part au milieu de la nature avec mes amis. On se prendrait pour des aventuriers, oubliant d’emmener la carte ou le GPS, nous obligeant à se creuser la tête pour trouver notre chemin. On serait forcés d’aller demander de l’aide à un vieux monsieur qui nous inviterait à goûter sa recette de « prune » faite maison. On passerait un moment à se raconter nos vies avant de se quitter. On profiterait ensuite de la soirée autour d’un bon repas bien mérité à rire, à chanter, et à danser, se félicitant de nos prouesses.

Si tu pouvais te réveiller demain en ayant une qualité ou compétence supplémentaire, laquelle serait-elle ?

Plus d’audace. Plus de folie peut-être. Je me trouve bien raisonnable, et j’admire ceux qui osent et qui n’ont pas peur.

Si une boule de cristal pouvait te révéler une vérité sur toi, sur ta vie, sur ton futur ou quoi que ce soit d’autre, qu’aimerais-tu savoir ?

J’aimerais une capture du monde dans quelques centaines d’années, voir si ça ressemble au film de Coline Serreau La belle verte.

Est-ce qu’il y a quelque chose que tu rêves de faire depuis longtemps ? Pourquoi ne l’as-tu pas encore fait ?

Je rêve de plein de choses, mais il n’y a que 24 heures dans une journée ! Apprendre le Portugais, traverser la Mongolie à cheval avec mes copines, aller voir des éléphants d’Afrique, construire une maison moi-même… certains rêves sont voués à rester des rêves et c’est bien comme ça, tant que ce n’est pas source de regret ou de frustration.

En quelques mots, raconte-nous l’histoire de ta vie

J’ai grandi dans un petit village tranquille près de Rouen en Normandie, avec mes parents et mes deux grand-frères. J’ai effectué toute ma scolarité à Rouen. Mon père avait des réductions avec son comité d’entreprise sur les colos de vacances, j’ai eu la chance de partir en vacances assez souvent, soit en camping avec ma famille, soit en colo.

Mon premier voyage long-courrier était une colo au Brésil, j’avais 17 ans. Je venais d’avoir mon Bac Littéraire et j’allais entrer en prépa, dans le but peut-être de faire des études de politique. Les films sur la seconde guerre mondiale me faisaient beaucoup d’effet, je voulais me donner des armes pour combattre les courants de pensées extrémistes (rien que ça !). Ce voyage au Brésil a été très émouvant, en peu de temps j’ai découvert un monde fascinant loin des idées préconçues que je m’étais faites. Avec du recul, ce voyage m’a fait l’effet d’une bombe. J’en voulais encore. Des découvertes, des rencontres, des remises en question, de l’inspiration.

J’ai compris assez tôt que la vie pouvait s’arrêter brutalement. J’ai ensuite compris que ma vie m’appartenait et que j’étais seule décisionnaire de ce que je voulais en faire, il fallait juste composer avec les petits imprévus… Je voulais trouver un moyen de prendre le large, explorer d’autres contrées.

J’ai intégré une école de commerce international post-bac, qui m’a envoyé en échange universitaire pendant 1 an en Argentine. J’ai ensuite fait mon stage de fin d’études dans une petite agence de voyage réceptive dans plusieurs pays d’Amérique Latine : Pérou, Bolivie, Chili. A mon retour en France en 2012, une amie m’a embarqué en Inde à New Delhi, où j’ai rencontré mes 2 associés, David et Alexis. On travaillait ensemble pour l’agence Shanti Travel, une agence réceptive qui construit surtout des voyages sur-mesure. Cette expérience a été incroyable.


De retour en France en 2015, j’ai mis le pied dans le secteur du tourisme plus « massif » dirons-nous. Je travaillais pour une agence de voyage en ligne puis pour un tour opérateur japonais. J’ai découvert les grands acteurs du marché français du voyage, et un autre type de tourisme : les séjours tout-inclus, les circuits en groupe, les autotours clés en main.

Une expérience très riche, mais je préfère néanmoins le voyage personnalisé. Pour moi un voyage doit procurer des émotions fortes et apporter des questionnements qui nous font mûrir. Un voyage standardisé limite considérablement cet aspect, je trouve ça dommage.

Lorsque Alexis m’a raconté son projet pour Serenji, le timing était parfait, je venais de donner ma démission. C’était le moment de se lancer dans l’aventure !

En quelques mots, raconte-nous l’histoire de ta vie

J’ai grandi dans un petit village tranquille près de Rouen en Normandie, avec mes parents et mes deux grand-frères. J’ai effectué toute ma scolarité à Rouen. Mon père avait des réductions avec son comité d’entreprise sur les colos de vacances, j’ai eu la chance de partir en vacances assez souvent, soit en camping avec ma famille, soit en colo.

Mon premier voyage long-courrier était une colo au Brésil, j’avais 17 ans. Je venais d’avoir mon Bac Littéraire et j’allais entrer en prépa, dans le but peut-être de faire des études de politique. Les films sur la seconde guerre mondiale me faisaient beaucoup d’effet, je voulais me donner des armes pour combattre les courants de pensées extrémistes (rien que ça !). Ce voyage au Brésil a été très émouvant, en peu de temps j’ai découvert un monde fascinant loin des idées préconçues que je m’étais faites. Avec du recul, ce voyage m’a fait l’effet d’une bombe. J’en voulais encore. Des découvertes, des rencontres, des remises en question, de l’inspiration.

J’ai compris assez tôt que la vie pouvait s’arrêter brutalement. J’ai ensuite compris que ma vie m’appartenait et que j’étais seule décisionnaire de ce que je voulais en faire, il fallait juste composer avec les petits imprévus… Je voulais trouver un moyen de prendre le large, explorer d’autres contrées.

J’ai intégré une école de commerce international post-bac, qui m’a envoyé en échange universitaire pendant 1 an en Argentine. J’ai ensuite fait mon stage de fin d’études dans une petite agence de voyage réceptive dans plusieurs pays d’Amérique Latine : Pérou, Bolivie, Chili. A mon retour en France en 2012, une amie m’a embarqué en Inde à New Delhi, où j’ai rencontré mes 2 associés, David et Alexis. On travaillait ensemble pour l’agence Shanti Travel, une agence réceptive qui construit surtout des voyages sur-mesure. Cette expérience a été incroyable.


De retour en France en 2015, j’ai mis le pied dans le secteur du tourisme plus « massif » dirons-nous. Je travaillais pour une agence de voyage en ligne puis pour un tour opérateur japonais. J’ai découvert les grands acteurs du marché français du voyage, et un autre type de tourisme : les séjours tout-inclus, les circuits en groupe, les autotours clés en main.

Une expérience très riche, mais je préfère néanmoins le voyage personnalisé. Pour moi un voyage doit procurer des émotions fortes et apporter des questionnements qui nous font mûrir. Un voyage standardisé limite considérablement cet aspect, je trouve ça dommage.

Lorsque Alexis m’a raconté son projet pour Serenji, le timing était parfait, je venais de donner ma démission. C’était le moment de se lancer dans l’aventure !

Quel est le plus grand accomplissement de ta vie ?

Bah, attendez, elle n’est pas terminée ! Jusqu’ici, je dirais que mon plus grand accomplissement est de m’être construit une vision de la vie qui me rend heureuse au quotidien. L’accomplissement que je vise maintenant, c’est de partager cette vision pour que ceux qui en ont besoin puisse en profiter aussi. Gros challenge.

Qu’est-ce qui importe le plus en amitié pour toi ?

Le non-jugement. Si ça existe. Pour moi une amitié forte, c’est accepter que chacun avance dans des directions différentes, à un rythme différent vers son propre épanouissement. On croise le chemin de quelqu’un à un instant T où certaines choses nous connectent. La vie nous sépare parfois, et il n’y a rien de plus beau que de se retrouver pour partager le fruit de nos réflexions et de nos expériences aussi différentes soient-elles. On juge trop souvent les autres parce qu’ils ne sont pas comme nous, c’est dommage.

Si tu savais que tu allais mourir subitement dans un an, changerais-tu quelque chose de ton style de vie ?

Très probablement. Je céderais à mes propres caprices plus facilement je suppose ! Je crois que j’essaierais d’écrire pour laisser un message inspirant et plein d’espoir derrière moi.

Quels rôles jouent l’amour et l’affection dans ta vie ?

C’est un peu le moteur et le volant directionnel en même temps. Peut-être la pédale d’accélération aussi. C’est pour ça que c’est un peu dangereux parfois, on s’embarque par amour dans de folles aventures, mais il faut avoir de bons freins pour ne pas se retrouver dans le décor…

Si tu savais que tu allais mourir subitement dans un an, changerais-tu quelque chose de ton style de vie ?

Très probablement. Je céderais à mes propres caprices plus facilement je suppose ! Je crois que j’essaierais d’écrire pour laisser un message inspirant et plein d’espoir derrière moi.

Quels rôles jouent l’amour et l’affection dans ta vie ?

C’est un peu le moteur et le volant directionnel en même temps. Peut-être la pédale d’accélération aussi. C’est pour ça que c’est un peu dangereux parfois, on s’embarque par amour dans de folles aventures, mais il faut avoir de bons freins pour ne pas se retrouver dans le décor…

Ta famille est-elle unie et chaleureuse ? Penses-tu avoir eu une enfance heureuse ?

Ma famille est unie et distante en même temps. On se voit peu, on se donne pas très souvent de nouvelles, mais j’ai l’impression qu’on pourra toujours compter les uns sur les autres. Chacun vit sa vie mais on est content de se retrouver lorsque l’occasion se présente, enfin pour ma part en tout cas !

J’ai eu une enfance plutôt douce et facile, mes parents et mes frères prenaient soin de moi, on a grandi dans une grande maison à la campagne. Je peux dire que j’ai eu une enfance heureuse, sauf quand ma mère me forçait à porter des pantalons à carreaux rouges et blancs. Là c’était l’enfer.

Selon toi, peut-on rire de tout ?

Je pense que l’humour est un des meilleurs vecteurs de messages forts. L’humour éclate les tabous en mille morceaux et facilite les rapports. Je crois que c’est acceptable de rire de tout, mais il faut respecter le rythme et le point de vue de chacun. Il faut être attentif à ne blesser personne. C’est comme tout, il ne faut pas en abuser et il faut l’utiliser à bon escient.

Imagine, ta maison contenant tout ce qui t’appartient prend feu. Après avoir sauvé ta famille et tes animaux, tu as le temps de récupérer une seule chose. Qu’est-ce que ça serait ? Pourquoi ?

Actuellement, je possède très peu de choses, et aucune n’est irremplaçable. J’aimerais répondre « ma petite collection d’éléphants », mais dans une situation pareille mon réflexe se porterait sûrement sur quelque chose de plus pratique, mon PC ou mon téléphone, au moins pour récupérer le contact de la personne qui m’hébergerait, ou pour trouver un hôtel !

Pourquoi est-ce que tu te lèves le matin ? Qu’est-ce qui te motive à sortir du lit ?

La lumière. Elle me donne de l’énergie. Quand j’ouvre les yeux, je prends quelques instants pour organiser ma journée dans ma tête. Je me fais le film, je sais que ça ne va pas se passer comme prévu, et je me lève parce que j’ai hâte de voir ce qui m’attend ! Je me lève bien plus vite quand la lumière est éclatante dehors, et je n’aime vraiment pas me lever quand il fait encore nuit 😊

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