Les peuples du monde prennent la parole: Bhupinder Singh, chauffeur en Inde

Dans notre série d’interviews « Les peuples du monde prennent la parole », Bhupinder Singh, chauffeur en Inde, nous parle de lui et de l’impact de la crise du COVID-19 sur sa vie.

Les propos de Bhupinder Singh ont été recueillis  par Vijayendra Singh et traduits par Alexis fin juin 2020.

j’ai appris la patience et l’importance d’avoir un bon état d’esprit en ces temps de crise.

Bonjour Bhupinder Singh, présentez-vous en quelques mots.

Je m’appelle Bhupinder Singh, Je suis Sikh (pratiquant de la religion sikhe fondée au 15ème siècle dans le nord de l’Inde – ndlr) et je suis originaire du Punjab (Région dans le nord de l’Inde). J’ai 45 ans et habite maintenant à Delhi avec ma famille. Mon épouse est femme au foyer. Mon aîné est au lycée en première et mon cadet est en 3ème. Quant à ma mère, elle vit dans la maison familiale au Punjab.

Mon métier est chauffeur pour les voyageurs à Delhi. J’ai mon propre véhicule et conduit exclusivement des voyageurs étrangers. Voilà maintenant plus de 25 ans que je travaille dans le secteur du tourisme.

La cuisine Punjabi reste ma favorite si bien que je prends plaisir à cuisiner pour ma famille. D’autre part, chaque matin lorsque mes obligations le permettent, je pratique le yoga.

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler dans le secteur du tourisme ?

A la suite de mon diplôme d’étude il fut difficile de trouver de bonnes opportunités de travail dans mon village. J’ai donc pris la décision de migrer à Delhi afin de trouver un emploi correct bien rémunéré et ainsi subvenir aux besoins de ma famille.

Ainsi j’ai essayé d’intégrer l’armée. Seulement je n’ai pas réussi les tests physiques. Puis en 1995 j’ai décroché un emploi comme chauffeur pour l’hôtel Taj Mahal Palace. Après deux an de service j’ai rejoint une grande compagnie de transport pour laquelle j’ai travaillé près de 15 ans comme chauffeur en Inde du Nord. C’est pendant cette période que j’ai eu l’opportunité de servir des clients de renom pour les meilleurs tours opérateurs.

En 2012 j’ai décidé d’acheter mon propre véhicule et de me mettre à mon compte.

chauffeur en Inde Homme avec un turban rouge

Bonjour Bhupinder Singh, présentez-vous en quelques mots.

Je m’appelle Bhupinder Singh, Je suis Sikh (pratiquant de la religion sikhe fondée au 15ème siècle dans le nord de l’Inde – ndlr) et je suis originaire du Punjab (Région dans le nord de l’Inde). J’ai 45 ans et habite maintenant à Delhi avec ma famille. Mon épouse est femme au foyer. Mon aîné est au lycée en première et mon cadet est en 3ème. Quant à ma mère, elle vit dans la maison familiale au Punjab.

Mon métier est chauffeur pour les voyageurs à Delhi. J’ai mon propre véhicule et conduit exclusivement des voyageurs étrangers. Voilà maintenant plus de 25 ans que je travaille dans le secteur du tourisme.

La cuisine Punjabi reste ma favorite si bien que je prends plaisir à cuisiner pour ma famille. D’autre part, chaque matin lorsque mes obligations le permettent, je pratique le yoga.

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler dans le secteur du tourisme ?

A la suite de mon diplôme d’étude il fut difficile de trouver de bonnes opportunités de travail dans mon village. J’ai donc pris la décision de migrer à Delhi afin de trouver un emploi correct bien rémunéré et ainsi subvenir aux besoins de ma famille.

Ainsi j’ai essayé d’intégrer l’armée. Seulement je n’ai pas réussi les tests physiques. Puis en 1995 j’ai décroché un emploi comme chauffeur pour l’hôtel Taj Mahal Palace. Après deux an de service j’ai rejoint une grande compagnie de transport pour laquelle j’ai travaillé près de 15 ans comme chauffeur en Inde du Nord. C’est pendant cette période que j’ai eu l’opportunité de servir des clients de renom pour les meilleurs tours opérateurs.

En 2012 j’ai décidé d’acheter mon propre véhicule et de me mettre à mon compte.

Je souhaite que tout revienne à la normale après la crise.

La crise du COVID-19 vous impacte-t-elle ? De quelle manière ?

L’industrie du tourisme est certainement la plus durement touchée. Je suis alors moi-même directement impacté par la pandémie si bien que je n’ai eu aucun client cette saison. Ma dernière mission remonte au 28 Février 2020. Les réservations que j’avais pour les mois de Mars à Août ont toutes été annulées suite à la décision du gouvernement de fermer les frontières aux voyageurs.

En conséquence j’ai pris la décision de réduire mes dépenses. Nous avons notamment déménagé avec ma femme et mes enfants pour rejoindre la maison familiale au Panjab. Le cout de la vie y est moins élevé qu’à Delhi.

Lorsque la situation sera revenue à la normale et que j’aurais à nouveau des clients, nous retournerons vivre à New Delhi.

La crise du COVID-19 vous impacte-t-elle ? De quelle manière ?

L’industrie du tourisme est certainement la plus durement touchée. Je suis alors moi-même directement impacté par la pandémie si bien que je n’ai eu aucun client cette saison. Ma dernière mission remonte au 28 Février 2020. Les réservations que j’avais pour les mois de Mars à Août ont toutes été annulées suite à la décision du gouvernement de fermer les frontières aux voyageurs.

En conséquence j’ai pris la décision de réduire mes dépenses. Nous avons notamment déménagé avec ma femme et mes enfants pour rejoindre la maison familiale au Panjab. Le cout de la vie y est moins élevé qu’à Delhi.

Lorsque la situation sera revenue à la normale et que j’aurais à nouveau des clients, nous retournerons vivre à New Delhi.

Qu’avez-vous appris de cette crise ?

J’ai appris beaucoup sur l’importance de la santé et de l’hygiène. Il est important d’avoir une bonne immunité pour mieux combattre les grippes et les virus.

Mais j’ai aussi appris la patience et l’importance d’avoir un bon état d’esprit en ces temps de crise.

Quels changements souhaitez-vous voir dans le monde à la sortie de la crise que nous vivons actuellement ?

Je souhaite que tout revienne à la normale après la crise. Les gens doivent se sentir en sécurité lorsqu’ils voyagent. Mais aussi les gens doivent retourner travailler afin que la situation économique s’améliore.

Lorsque les voyageurs pourrons se déplacer sans aucune crainte, la tourisme devrait revenir à la normal et je pourrai alors revenir à Delhi pour reprendre la route avec mes clients comme chauffeur en Inde.

Mosquée Jama Masjid à Delhi

Qu’avez-vous appris de cette crise ?

J’ai appris beaucoup sur l’importance de la santé et de l’hygiène. Il est important d’avoir une bonne immunité pour mieux combattre les grippes et les virus.

Mais j’ai aussi appris la patience et l’importance d’avoir un bon état d’esprit en ces temps de crise.

Quels changements souhaitez-vous voir dans le monde à la sortie de la crise que nous vivons actuellement ?

Je souhaite que tout revienne à la normale après la crise. Les gens doivent se sentir en sécurité lorsqu’ils voyagent. Mais aussi les gens doivent retourner travailler afin que la situation économique s’améliore.

Lorsque les voyageurs pourrons se déplacer sans aucune crainte, la tourisme devrait revenir à la normal et je pourrai alors revenir à Delhi pour reprendre la route avec mes clients comme chauffeur en Inde.

Si vous pouviez participer à la prochaine réunion du G20, quel message souhaiteriez-vous adresser ?

J’aimerai parler des problèmes que subit l’industrie du tourisme pendant cette pandémie. Je leur demanderais de débloquer des subventions et d’alléger les taxes pour les acteurs du tourisme souffrant le plus de cette situation.

Bhupinder Singh chauffeur en Inde
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