Les peuples du monde prennent la parole: K. Dinesh Kumar, guide francophone en Inde
Dans notre série d’interviews « Les peuples du monde prennent la parole », K. Dinesh Kumar, guide francophone en Inde, nous parle de son pays, du tourisme et de l’impact du COVID-19 sur sa vie.
Les propos de K. Dinesh Kumar ont été recueillis en français par Vijayendra Singh fin juin 2020.
chacun doit apprendre un art pour rester en équilibre dans les moments de crise.
Bonjour Dinesh, présentez-vous en quelques mots.
Je m’appelle Dinesh. Je suis indien, né il y a 53 ans dans une famille traditionnelle Hindou à Mysuru (Mysore) une ville charmante de l’État du Karnataka en Inde du Sud où j’habite toujours. Nous sommes végétariens comme beaucoup de familles indiennes. On mange principalement du riz sous ses formes diverses comme le dosa, idli, ou encore idiyappam accompagné de sauces épicées et de différents types de chutney.
Je suis marié et ma femme est avocate. Mon frère cadet est ingénieur et il habite aux États-Unis. J’ai fait toutes mes études dans l’université́ de Mysore. Puis j’ai fait ma maitrise en littérature anglaise et j’ai passé un diplôme en trois ans pour apprendre la langue française.
Je suis guide / tour leader professionnel indépendant depuis 1994. J’ ai accompagné́ beaucoup de groups français, anglais, américains et italiens ( je parle italien aussi). Beaucoup de groupes s’intéressent à la culture et à la nature. J’ai aussi accompagné́ des groupes d’intérêts spéciaux comme la photographie ou la cuisine.
Dans mon temps libre je fais du trekking dans les montagnes de l’Himalaya où je peux observer des beaux oiseaux de couleurs extraordinaires. Être dans la nature et prendre la temps de l’observer est mon passe-temps favori.
Bonjour Dinesh, présentez-vous en quelques mots.
Je m’appelle Dinesh. Je suis indien, né il y a 53 ans dans une famille traditionnelle Hindou à Mysuru (Mysore) une ville charmante de l’État du Karnataka en Inde du Sud où j’habite toujours. Nous sommes végétariens comme beaucoup de familles indiennes. On mange principalement du riz sous ses formes diverses comme le dosa, idli, ou encore idiyappam accompagné de sauces épicées et de différents types de chutney.
Je suis marié et ma femme est avocate. Mon frère cadet est ingénieur et il habite aux États-Unis. J’ai fait toutes mes études dans l’université́ de Mysore. Puis j’ai fait ma maitrise en littérature anglaise et j’ai passé un diplôme en trois ans pour apprendre la langue française.
Je suis guide / tour leader professionnel indépendant depuis 1994. J’ ai accompagné́ beaucoup de groups français, anglais, américains et italiens ( je parle italien aussi). Beaucoup de groupes s’intéressent à la culture et à la nature. J’ai aussi accompagné́ des groupes d’intérêts spéciaux comme la photographie ou la cuisine.
Dans mon temps libre je fais du trekking dans les montagnes de l’Himalaya où je peux observer des beaux oiseaux de couleurs extraordinaires. Être dans la nature et prendre la temps de l’observer est mon passe-temps favori.
Voyager, rencontrer les gens de différents pays et partager des idées, c’était comme une transe qui m’a beaucoup plu.
Qu’est-ce qui vous a amené à travailler dans le secteur du tourisme ?
J’ai essayé́ plusieurs choses dans ma vie, mais rien ne m’a plu. J’ai fait un cours pour devenir un guide francophone en Inde en 1994 et voilà j’avais trouvé́ ma passion. Voyager, rencontrer les gens de différents pays et partager des idées, c’était comme une transe qui m’a beaucoup plu. Et ça me plait toujours autant après 26 ans de tourisme. .
La crise du COVID-19 vous impacte-t-elle ? De quelle manière ?
Bien sûr. Le Covid 19 a impacté ma famille comme les autres familles partout ailleurs. Tous mes groupes de voyageurs des mois de mars et avril ont été annulés. Ça représente un quart de mes revenus annuels.
Qu’est-ce qui vous a amené à travailler dans le secteur du tourisme ?
J’ai essayé́ plusieurs choses dans ma vie, mais rien ne m’a plu. J’ai fait un cours pour devenir un guide francophone en Inde en 1994 et voilà j’avais trouvé́ ma passion. Voyager, rencontrer les gens de différents pays et partager des idées, c’était comme une transe qui m’a beaucoup plu. Et ça me plait toujours autant après 26 ans de tourisme. .
La crise du COVID-19 vous impacte-t-elle ? De quelle manière ?
Bien sûr. Le Covid 19 a impacté ma famille comme les autres familles partout ailleurs. Tous mes groupes de voyageurs des mois de mars et avril ont été annulés. Ça représente un quart de mes revenus annuels.
Qu’avez-vous appris de cette crise ?
Une chose que j’avais appris il y a déjà longtemps est que rien n’est sûr dans le monde et dans la vie. On doit être prêt pour tout. Mentalement, émotionnellement, et, très important , économiquement. Ça fait longtemps que je cotise et cela m’aide maintenant dans ce moment de crise. Il y a une autre chose très importante que j’ai apprise : chacun doit apprendre un art pour rester en équilibre dans les moments de crise. Cela peut être la musique ou la peinture. Dans mon cas, c’est de la peinture.
Quels changements souhaitez-vous voir dans le monde à la sortie de la crise que nous vivons actuellement ?
C’est difficile de dire maintenant. Mais on verra un monde changé pour sûr. On verra beaucoup de gens travailler de chez eux. On verras beaucoup d’usage d’intelligence artificielle.
Qu’avez-vous appris de cette crise ?
Une chose que j’avais appris il y a déjà longtemps est que rien n’est sûr dans le monde et dans la vie. On doit être prêt pour tout. Mentalement, émotionnellement, et, très important , économiquement. Ça fait longtemps que je cotise et cela m’aide maintenant dans ce moment de crise. Il y a une autre chose très importante que j’ai apprise : chacun doit apprendre un art pour rester en équilibre dans les moments de crise. Cela peut être la musique ou la peinture. Dans mon cas, c’est de la peinture.
Quels changements souhaitez-vous voir dans le monde à la sortie de la crise que nous vivons actuellement ?
C’est difficile de dire maintenant. Mais on verra un monde changé pour sûr. On verra beaucoup de gens travailler de chez eux. On verras beaucoup d’usage d’intelligence artificielle.
Si vous pouviez participer à la prochaine réunion du G20, quel message souhaiteriez-vous adresser ?
Les problèmes d’environnement, le problème de chômage chez les jeunes et plus important la paix mondiale.
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